La tourbière de Marlington
Il y a très longtemps
On estime que la formation de la tourbière et de ses composantes particulières a débuté il y a plus de 10 000 ans. En effet, le recul des glaciers alors présents sur tout le sud du Québec a littéralement labouré le sol laissant d’innombrables crevasses que l’on retrouve un peu partout sur notre territoire. C’est dans l’une d’elles que des eaux en partie stagnantes et des plantes dont le cycle de vie est adapté à ces conditions exceptionnelles s’y sont installées. La décomposition de la matière organique - feuilles, tiges, racines, sphaigne - a formé au fil des siècles un épais tapis de tourbe saturé d’eau. Aujourd’hui, la tourbe accumulée aurait une épaisseur d’environ 6 mètres (20 pieds) et augmenterait de quelques millimètres à chaque année.
On estime que la formation de la tourbière et de ses composantes particulières a débuté il y a plus de 10 000 ans. En effet, le recul des glaciers alors présents sur tout le sud du Québec a littéralement labouré le sol laissant d’innombrables crevasses que l’on retrouve un peu partout sur notre territoire. C’est dans l’une d’elles que des eaux en partie stagnantes et des plantes dont le cycle de vie est adapté à ces conditions exceptionnelles s’y sont installées. La décomposition de la matière organique - feuilles, tiges, racines, sphaigne - a formé au fil des siècles un épais tapis de tourbe saturé d’eau. Aujourd’hui, la tourbe accumulée aurait une épaisseur d’environ 6 mètres (20 pieds) et augmenterait de quelques millimètres à chaque année.
Plus récemment
La tourbière de Marlington a failli totalement disparaître. Des témoignages recueillis à la fin des années 1980, nous apprennent que le propriétaire des lieux avait ébauché un projet d’exploitation commerciale de la tourbière. Ce projet prévoyant le drainage du site, il avait demandé à son voisin, M. Albert Elliott, l’autorisation d’utiliser et d’élargir le ruisseau traversant ses terres. La demande ayant été refusée, le projet fut abandonné. En 1972, M. Joel Andress acheta le terrain dans le but d’en assurer la protection. Il en fit don à Conservation de la nature Canada en 1992. Cette même année, des citoyens formèrent la Corporation Elliandress qui s’engageait sous bail à préserver et animer la tourbière. On peut dire merci à Albert Elliott d’avoir su résister à l’appétit pour le développement de ce lieu pour notre plus grand plaisir.
La tourbière de Marlington a failli totalement disparaître. Des témoignages recueillis à la fin des années 1980, nous apprennent que le propriétaire des lieux avait ébauché un projet d’exploitation commerciale de la tourbière. Ce projet prévoyant le drainage du site, il avait demandé à son voisin, M. Albert Elliott, l’autorisation d’utiliser et d’élargir le ruisseau traversant ses terres. La demande ayant été refusée, le projet fut abandonné. En 1972, M. Joel Andress acheta le terrain dans le but d’en assurer la protection. Il en fit don à Conservation de la nature Canada en 1992. Cette même année, des citoyens formèrent la Corporation Elliandress qui s’engageait sous bail à préserver et animer la tourbière. On peut dire merci à Albert Elliott d’avoir su résister à l’appétit pour le développement de ce lieu pour notre plus grand plaisir.
Une tourbière aux formes multiples
Si la Tourbière de Marlington est connue sous ce nom depuis plusieurs décennies, un examen attentif de son écosystème nous révèle toutefois des composantes surprenantes. La propriété comprend une grande tourbière à sphaignes, un étang alimenté par de petits ruisseaux, un marécage et une érablière. La végétation varie donc d’un milieu à l’autre. Les tourbières sont classées en deux types; elles sont ombrotrophes ou minérotrophes. Dans le cas des tourbières ombrotrophes ou bogs, l’apport principal en eau provient de la pluie et de la neige alors que dans le cas des tourbières minérotrophes ou fens, c’est une circulation d’eau du sol comme celle d’un ruisseau, par exemple, qui prime. C’est exactement ce qu’on peut observer à la tourbière de Marlington! À vous de le découvrir!
Si la Tourbière de Marlington est connue sous ce nom depuis plusieurs décennies, un examen attentif de son écosystème nous révèle toutefois des composantes surprenantes. La propriété comprend une grande tourbière à sphaignes, un étang alimenté par de petits ruisseaux, un marécage et une érablière. La végétation varie donc d’un milieu à l’autre. Les tourbières sont classées en deux types; elles sont ombrotrophes ou minérotrophes. Dans le cas des tourbières ombrotrophes ou bogs, l’apport principal en eau provient de la pluie et de la neige alors que dans le cas des tourbières minérotrophes ou fens, c’est une circulation d’eau du sol comme celle d’un ruisseau, par exemple, qui prime. C’est exactement ce qu’on peut observer à la tourbière de Marlington! À vous de le découvrir!
Les caractéristiques végétales des tourbières
Ombrotrophe ou minérotrophe, bog ou fen, le débat est engagé depuis longtemps, mais quels sont les éléments qui permettent de mieux qualifier les différentes composantes de la tourbière. Tout d’abord, notons qu’elle fait partie d’un ensemble naturel plus large composé de petits ruisseaux, de marais, d’étangs et de forêts. L’étang appelé Mud, est situé au coeur de la propriété. À partir du pont aux libellules on peut observer une végétation qui s’apparente à une tourbière minérotrophe ou fen par la présence d’iris versicolore, de scirpes, de nénuphars, de quenouilles, de carex. Un peu plus loin, s’étend la tourbière ombrotrophe ou bog, composée d’un épais tapis de sphaigne brune sur laquelle poussent le lédon du groenland, la linaigrette à large gaine, les lichens. Enfin, certaines plantes, telles les smilacines, droséras, sarracénies et kalmias, sont dites transgressives parce qu’elles se retrouvent dans l’une ou l’autre des tourbières.
Ombrotrophe ou minérotrophe, bog ou fen, le débat est engagé depuis longtemps, mais quels sont les éléments qui permettent de mieux qualifier les différentes composantes de la tourbière. Tout d’abord, notons qu’elle fait partie d’un ensemble naturel plus large composé de petits ruisseaux, de marais, d’étangs et de forêts. L’étang appelé Mud, est situé au coeur de la propriété. À partir du pont aux libellules on peut observer une végétation qui s’apparente à une tourbière minérotrophe ou fen par la présence d’iris versicolore, de scirpes, de nénuphars, de quenouilles, de carex. Un peu plus loin, s’étend la tourbière ombrotrophe ou bog, composée d’un épais tapis de sphaigne brune sur laquelle poussent le lédon du groenland, la linaigrette à large gaine, les lichens. Enfin, certaines plantes, telles les smilacines, droséras, sarracénies et kalmias, sont dites transgressives parce qu’elles se retrouvent dans l’une ou l’autre des tourbières.